Avant de commencer je tiens à préciser que je ne parle pas des blogueuses professionnels qui ont le bagage intellectuel et académique qui leurs permet d’exercer leur travail aussi bien sur le plan professionnel que humain.
Je parle ici de blogueurs ou de blogueuses, malheureusement elles sont plus au féminin, dont la valeur est uniquement calculée par le nombre de fans ou de followers sur les réseaux sociaux.
Je parle de ces blogueuses recyclées. Celles qui ont raté leur carrière de modèle professionnel et qui ont la flemme de tourner vers un vrai journalisme conseil. Celles qui pense qu’à travers les réseaux sociaux on peut réussir facilement.
Malheureusement, aujourd’hui il leur suffit d’avoir quelques milliers de suiveurs, et peu importe leurs profils ou le mode dont ils ont été acquis, pour s’autoproclamer blogueuse.
Je ne peux pas parler d’un pays ou d’un autre ni d’une blogueuse à une autre, mais j’ai pris deux blogueuses au hasard (MissX & MissY) qui cumulent chacune au-delà des 50 000 fans. Et je voulu aller plus en détail dans la qualité de ses fans est le rapport avec leurs publications et leurs articles d’influence. C’est la ou je ne comprends pas comment il existait des marques qui font confiance à des blogueuses pareilles, avant d’analyser la qualité de leurs suiveurs. Et aujourd’hui il existe des logiciel et des entreprises d’évaluation de la qualité des dits influenceurs.
Je m’explique…
Une marque de luxe qui vend des montres à quelques milliers d’euros fait appel à une blogueuse qui fait 50 000 fans, et dont l’âge moyen de ses fans ne dépasse pas les 14ans, et par conséquent ne constitue en aucun cas une cible commerciale pour leurs produits. OK, je reste assez ouvert à l’idée que peut-être c’est une cible idéale pour le marketing de la marque et pour une communication institutionnelle afin de renforcer l’image de marque dans l’esprit de ces jeunes.
Mais voilà, en allant plus en profondeur dans cette analyse on trouve qu’une grande partie de ses fans viennent de pays comme l’Inde, Philippine ou l’Indonésie,. Souvent issus de milieux pauvres. Et par conséquent sujets à être rémunérés pour leur adhésion à ses pages est a ces blogueuses. Et non par conviction vis-à-vis du gout et du style de la blogueuse.
Mais pourquoi toute cette frustration dans ce discours ?
Il semble que je parle avec un goût amer ou avec une expérience relativement désagréable.
En effet, en tant que photographe professionnel de mode et de marques de luxe, je me vois parfois confronté à ce genre de situation. Ou souvent le hasard nous porte à faire de très agréables rencontres et que malheureusement ce même hasard nous pousse vers des expériences moins belles et presque banales. Ce qui est très frustrant a des artistes guidés par leur passion.
En effet, en parlant avec quelques amis photographes, il semble que cela deviens de plus en plus régulier, car ces amateurs trouvent facilement le mode pour acquérir une audience de plus en plus grande et se vendre à des agences ou a des marques pour une poignée d’euros.
Alors comme conclusion, je tiens à refaire la différence entre ces charlatans de la communication digitale et les professionnels du blog et du conseil.
Car enfin de compte quelle est la signification réelle d’une blogueuse ?
C’est un influenceur qui conseille les consommateurs… Et avec style.
Alors chères blogueuse, si vous ne savez pas donner votre avis et encore pire… vous n’avez pas de style.
Cherchez-vous un autre métier.