À partir du 21 mars 2019, l’artiste photographe et réalisateur Darem Bouchentouf revient avec une exposition de photographies sous le titre « Double exposition », en hommage à cette technique ancienne de la photographie née dans la période de l’argentique.
Toutes les œuvres de cette exposition ont comme fil conducteur une double exposition moderne à travers la superposition de deux photographies différentes l’une prise en Italie et l’autre au Maroc. Un montage à l’ancienne mais réalisé en post-production numérique qui permet de mixer les deux images et de travailler les ombres et les lumières.
« Ce travaille de double exposition en noir et blanc est un nouveau genre de sculpture de lumière pour donner une lecture plus profonde à des images déjà riches en symbole. »
Cette double exposition est aussi la seconde étape du grand projet de trilogie photographique de l’artiste Darem Bouchentouf après son premier projet « Rimbalzi » présenté et exposé au Maroc et en Italie. Toujours dans le respect de cette tradition de la photographie noir et blanc qui multiplie les plans pour rajouter une nouvelle dimension de profondeur à des images habituellement planes.
La première présentation et exposition du projet « Double exposition » se déroulera du 21 mars au 21 avril 2019 à Rabat à l’hôtel « The View », puis fera le tour d’autres galeries et d’espace d’exposition au Maroc est à l’étranger avec un passage obligatoire par Milan haut lieu de l’art et du design mondial.
« C’est un honneur est un plaisir d’exposer à l’hôtel « The View » car c’est d’abord une prestigieuse adresse de l’hôtellerie de luxe au Maroc mais aussi pour tout ce que peut offrir cet espace d’exposition en infrastructures et surtout en terme de recul necessaire pour une lecture plus amples des œuvres de exposées. Mais je pense que la raison la plus importante d’exposer dans cet établissement s’explique par le professionnalisme et la grande générosité des équipes de l’hôtel »
Le fil conducteur.
Après le projet « Rimbalzi », basé sur la réflexion et le rebond de lumière sur une multitude de plans réfléchissants pour donner cette profondeur, si caractéristique a l’œuvre de l’artiste, à des images prises exclusivement en Italie sur une durée de deux années.
Le nouveau projet « Double exposition », utilise des images qui réunissent l’Italie au Maroc à travers l’utilisation d’un symbole que l’artiste considère comme une signature architecturale en constante évolution dans les différentes périodes artistique du royaume et qui est « l’arc ».
« La difficulté de cette exposition était déjà au niveau de la prise de la photographie car il fallait capturer des images en ayant déjà en tête le montage qui sera réalisé en double exposition en prenant en compte plusieurs critères de la qualité artistique de la photo dont les points de fuite, les horizons, les expositions, le jeu des ombres et des lumières et surtout les zones d’incrustation qui seront réalisés en post-production numérique lors du mixage des deux images. »
Le photographe a surtout pris tout le temps nécessaire, plus de 18 mois, avant de finaliser son projet et de préparer la trentaine d’œuvres exposées.
Le projet « Double expo » se distingue de son prédécesseur « Rimbalzi » mais reste dans la continuité de ce regard distinct aux multitudes de symboles que le photographe nous a habitué dans ses projets.
Pourquoi toujours l’Italie.
Au-delà du fait que l’artiste Darem Bouchentouf soit né à Rome, il est resté lié artistiquement à l’Italie à travers sa recherche, sa fascination et son adoration à l’art de la renaissance et de la période dite du « Cinquecento » et à ses artistes illustres comme Léonard de Vinci et Michel-Ange.
Artiste reconnu par le ministère de la culture du royaume du Maroc et dont il a fièrement gagné le grand prix du premier concours de photographie nationale au Maroc en plus des nombreux prix gagnés à l’international à travers ses projets orientés sur la sauvegarde du patrimoine immatériel du Maroc comme la « Tborida » cet art traditionnel du Maroc donc il a écrit elle livre publié sous les éditions « 3wdev » et dont l’une de ses photographies a gagné le premier prix du concours Cheikh Zayed Ben Mansour aux Emirats Arabes Unis.
La double culture Arabo latine de l’artiste font de lui aujourd’hui un important pont culturel entre l’Italie et le Maroc qui se concrétise à travers les différentes collaborations de Darem Bouchentouf avec l’Italie à travers l’ambassade de l’Italie et le centre culturel italien au Maroc mais aussi la prestigieuse université IULM de Milan.
La suite des projets.
L’année dernière l’artiste a passé plus de temps derrière la caméra pour des projets en vidéo que pour de la photographie en réalisant un grand nombre de court-métrages institutionnel, publicitaire, documentaire ou deux clips musicaux.
« Passer de la photographie à la vidéo n’est finalement pas si compliqué que cela peut paraître car mon style de réalisation était bien rodé lors de mes prises de photographies en footing professionnel ou en recherche artistique. »
En passant de la photographie à la vidéo est au design, l’artiste poursuit sa recherche à travers ses différentes disciplines animé par cette grande passion de la création, du partage et de la transmission.
« Depuis quelques temps, je donne des cours de photographie à l’académie des arts traditionnels de Casablanca pour permettre à ces artistes et artisans d’utiliser la photographie et l’image dans les différents processus de diagnostic restauration et mise en valeur du patrimoine du Maroc »
La transmission du savoir et des connaissances artistiques de Darem Bouchentouf sont aussi visible à travers son engagement comme membre de jury du prestigieux concours de photographie de l’association Rabat Sale Memoire qui, depuis trois ans, est devenu la référence de la photographie du patrimoine de Rabat et salé. À travers ce concours, l’artiste photographe offre à Master classe à l’ensemble des participants du jeu concours dans lequel il partage ses conseils, ces astuces et surtout sa passion pour le sujet du patrimoine.
L’artiste est actuellement un des spécialistes des arts équestres traditionnelle du Maroc Tborida, dont il a rédigé un beau livre est aussi présenté de nombreuses expositions liés à cette art équestre ancestrale qui en cache tellement d’autres. La future étape de ce projet de promotion du patrimoine et de réaliser un long-métrage documentaire cinématographique sur la Tborida, prévu en fin 2019.
L’objectif ultime de l’artiste concernant son travail sur le patrimoine du Maroc serait l’insertion de cet art équestre additionnel comme patrimoine immatériel de l’Unesco.
Le studio d’artiste.
Le studio de l’artiste Darem Bouchentouf est un bel espace de création et de partage qui réunit une fois par mois un nombre d’amis artiste peintres, dessinateurs, écrivains, réalisateurs, métiers du cinéma et surtout des hommes et femmes de la culture pour partager autour d’un sujet et enrichir le débat grâce aux expériences personnelles des uns et des autres.
Le studio et atelier design Darem Bouchentouf contient à la fois un espace de tournage, une chambre noire de shooting, un studio d’enregistrement son avec sa cabine isolé et la grande table ronde, scène principale de cet échange artistique.
Et c’est dans ce studio que toutes les réalisations de l’artiste Darem Bouchentouf sont lancées, préparées et réalisées pour tous les clients mais surtout dans le secteur du luxe que le photographe affectionne plus spécialement.