Un an après avoir participé au tournage du court métrage « l’appel » Mention spéciale au festival du court métrage Méditerranéen de Tanger.
Darem Bouchentouf revient sur cette expérience dans le monde du cinema mais cette fois devant la camera sous la direction de Mariakenzi Lahlou.
5 question a l’artiste photographe et réalisateur sous sa casquette d’acteur.
Est-ce facile de se retrouver devant la camera ?
Je croyais que cela allait être simple, car j’ai bien pris connaissance de mon rôle et de mes textes, et en plus je peux me mettre dans la peau du réalisateur. Mais en réalité c’est un peu plus compliqué parce que d’abord, on ne peux jamais se mettre dans la peau de l’autre. Chaque réalisateur a sa propre vision et ses propres émotions a faire passer au public. Puis la difficulté de jouer avec les autres, même si on maitrise sa part, il faut aussi l’inclure dans le jeu d’un ensemble.
Quel rôle avez vous joué ?
J’ai joué le rôle d’un gradé de l’armée, très severe et sans aucune émotion. Dans le script il devait être physiquement brutal, mais en accord avec la réalisatrice Mair Kenzi Lahlou, j’ai pensé a le jouer d’une manière plus introvertie avec un calme absolu qui rend le personnage encore plus brutal. Mais n’attendez pas a me voir longtemps a l’écran, mon rôle est à la hauteur d’une première apparition dans le cinema.
Que vous a apporté cette expérience ?
Bizarrement, c’est plus sur le coté réalisation que de jeu devant la caméra. Vous savez je réalise des court métrages institutionnels et commerciaux depuis très longtemps, mais ça n’est rien comparé au travail de réalisation cinématographique lorsque le réalisateur doit a chaque instant composer avec le éléments et les moyens pour maintenir ce cap dessiné dans son imaginaire, et que seul lui peux vraiment visualiser. Ensuite il doit faire adhérer toute une equipe pour adopter cette vision a chaque moment du tournage, montage, gestion des équipes etc. Vous pouvez voir que depuis le tournage en décembre 2016, mes réalisations me ressemblent plus, car j’arrive a faire partager mieux cette vision aux clients avant de lancer les projets et finalement avoir un travail qui reflète a la fois la marque et l’artiste.
Allez vous répéter l’expérience ?
Avec grand plaisir, si l’occasion se représente et que le sujet m’interesse ce sera avec une grande joie. Mais en attendant je travaille sur mon projet photographique Rimbalzi 2.0, qui devra être shooté en janvier ou février 2018 puis exposé en fin mai 2018. Et un court métrage dont je travaille depuis quelques mois déjà.
Pouvez vous nous dire un peu plus sur votre court métrage ?
Pour le moment je peux vous dire que je viens de finaliser le scenario du court métrage coécrit avec mon épouse Tamara, et que le tournage devra se faire en début 2018. Un drame noir inspiré de ma technique noir et blanc Rimbalzi et aussi du style de cinema des années 60 sous les influences de Franz Kafka.